Jeudi 15 septembre 2022
Jereza-Peljesac.
Jeudi 15 septembre 2002
Il pleut. Nous prenons le petit-déjeuner sous la grande porte de derrière,
puis rangeons tout et partons. Nous disons au revoir aux voisins, dommage qu’on
ne les reverra jamais … Nous nous arrêtons au supermarché et Jens va faire des
courses, sous un parapluie. La monnaie en Croatie s’appelle « cuna »
mais à partir du premier janvier 2023, ils passent à l’Euro. Nous allons vers
le pont de Tisno et sommes arrêtés à peu près à 1 km du pont. Une queue de
voitures attend. Nous pensons que le pont doit être ouvert et je vais à pied
pour aller voir cela. Mais la circulation reprend avant que je n’arrive au pont
donc je fais demi-tour pour retourner à la voiture quand la circulation
s’arrête de nouveau. Avec mon imagination fertile, j’imagine que c’est Jens,
dans la voiture en panne qui bloque tout. Je cours pour arriver plus vite à la
voiture quand je vois mon Jens qui arrive tranquillement au volant de la
voiture. Ce n’était pas lui qui bloquait tout mais un camion qui faisait une
livraison. Ouf ! Je fais du stop et il me prend. Nous prenons l’autoroute
puis une route nationale qui longe la côte. Nous passons Makarska, une ville
défigurée par le tourisme : grands immeubles serrés, hôtels immenses et
nombreux et tout cela le long de cette route passagère. Ce n’est pas beau. Nous
continuons et Jens regarde bien la carte. Si nous continuons le long de la côte
nous devrons passer la frontière avec la Bosnie, rouler en Bosnie à peu près 15
km et repasser la frontière pour être de nouveau en Croatie. La Bosnie a une
petite bande de terre qui lui donne accès à la mer et qui traverse la Croatie.
Des commentaires sur Internet parlent de files d’attente d’au moins une heure à
chaque passage de frontière. Mais on peut éviter cela en prenant un ferry qui
va à une presqu’ile croate, qui en plus est jolie, et ne pas sortir de Croatie.
C’est ce que nous allons faire (voir carte). Nous arrivons au port de Ploce
d’où part le ferry, il est 13 h 30 et le prochain part à 15 h 15. Nous allons
donc déjeuner au restaurant, bon repas de poisson mais service très lent,
heureusement qu’on a le temps. Nous embarquons et partons pour une traversée
d’une heure. Enfin un båttur ! Jens parle avec deux couples de Français
qui ont chacun la même voiture que nous mais encore plus vieilles. Nous
arrivons à la presqu’ile de Peljesac, montagneuse, boisée et peu peuplée. Nous
voyons un camping mais la plage est ventée et avec des vagues. Un autre camping
sur une autre plage plus calme a l’air sympa. Nous nous installons en première
ligne, avec vue sur la plage. Baignade rapide, il fait gris. Diner de même,
nous avons bien mangé à midi, donc ce soir c’est salade de tomates et fromage.
Je suis contente : j’avais vu une magnifique plante aux fleurs bleues sur
l’autoroute, mais bien sûr, impossible de s’arrêter. Mais ici, sur une toute
petite route, je l’ai retrouvée.
Jereza-Peljesac: 239 km
Total: 2 994 + 239 = 2 994 km
Thursday, September 15, 2002
It is raining. We have breakfast under the big back
door, then pack everything up and leave. We say goodbye to the neighbors, too
bad we'll never see them again... We stop at the supermarket and Jens goes
shopping, under an umbrella. The currency in Croatia is called “cuna” but from
the first of January 2023 they are changing to the Euro. We go towards the
Tisno Bridge and stop about 1 km from the bridge. A line of cars are waiting. We
think the bridge should be open and I'll walk to see that. But the
traffic picks up before I get to the bridge so I turn around to get back to the
car when the traffic stops again. With my fertile imagination, I imagine that
it is Jens, in the broken down car, who is blocking everything. I run to get to
the car faster, when I see my Jens who arrives quietly driving he car.
It was not he who was blocking everything but a truck making a delivery. Phew!
I hitchhike and he picks me up. We take the highway and then a national road
that runs along the coast. We pass Makarska, a city disfigured by tourism: tall
tight buildings, huge and numerous hotels and all this along this busy road.
This is not beautiful. We continue and Jens takes a good look at the map. If we
continue along the coast we will have to cross the border with Bosnia, drive in
Bosnia about 15 km and cross the border to be again in Croatia. Bosnia has a
small strip of land that gives it access to the sea and runs through Croatia.
Comments on the Internet speak of queues of at least one hour at each border
crossing. But you can avoid this by taking a ferry that goes to a Croatian
peninsula, which is also pretty, and not leaving Croatia (see map). That's what
we're going to do. We arrive at the port of Ploce where the ferry leaves, it is
1.30 p.m. and the next one leaves at 3.15 p.m. So we are going to have lunch at
the restaurant, good fish meal but very slow service, luckily we have time. We
board and leave for a one-hour crossing. Finally a båttur! Jens speaks with two
French couples who each have the same car as us but even older. We arrive at
the peninsula of Peljesac, mountainous, wooded and sparsely populated. We see a
campsite but the beach is windy and with waves. Another campsite on another
quieter beach looks nice. We are on the front line, overlooking the beach.
Quick swim, it's gray. Dinner likewise, we ate well at noon, so tonight it's
tomato salad and cheese. I'm happy: I had seen a beautiful plant with blue
flowers on the highway, but of course, I couldn't stop. But here, on a very
small road, I found it again.
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